Le chiffre
Un kilo de yaourt, c’est 1,89 kg de CO₂
Soit un trajet de 12 km en voiture.

On le mange souvent sans y penser. Et pour cause : plus de 77 % des Français consomment des yaourts régulièrement. En tout, nous en mangeons 15 milliards de pots chaque année, soit 500 pots par seconde. Une consommation de masse qui a nécessairement un impact sur l’environnement.
Un kilo de yaourt nature en pots de 125 g équivaut ainsi à environ 1,8 kg d’émissions de CO2. Soit un trajet de 12 km en voiture. Dans cette empreinte carbone, quelques 70% proviennent de la production agricole. Notamment la fabrication du lait et des ingrédients nécessaires. Les emballages représentent environ 8,5 % des émissions. Tandis que le transport lié aux déplacements des produits compte pour 5,5%.
Concernant les emballages, la majorité des pots de yaourt en plastique (notamment en polystyrène) pose un défi de recyclage : une minorité de pots sont recyclés en France. Le reste finit en décharge ou est incinéré, ce qui contribue aux émissions de gaz à effet de serre.
Des alternatives existent :
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Les yaourts fermiers et bio, comme ceux du réseau Invitation à la Ferme, affichent une empreinte carbone réduite : 1,65 kg CO₂e/kg, soit 30 % de moins que les yaourts industriels.
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Le yaourt végétal (soja, amande, avoine) a une empreinte moyenne inférieure, bien que très variable selon les ingrédients. Le yaourt au soja, par exemple, serait environ 2 à 3 fois moins émetteur qu’un yaourt au lait de vache.
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Le réemploi des pots, le vrac, ou les formats familiaux (moins d’emballages par portion) peuvent aussi réduire l’impact global.
- La fabrication de yaourts maison réduit aussi l’impact en limitant les déchets d’emballages et les transports.
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