Coup de cœur durable

BeeHome, une maison pour abeilles sauvages

Elles ne piquent pas et sont d'excellentes pollinisatrices !

BeeHome

Ecrit par Elsa de Mon Quotidien Autrement

Nous choisissons et testons nos coups de coeur en toute liberté et sans aucune contrepartie financière.

C’est fou comme on peut s’attacher à des insectes. Un mois après la livraison de notre BeeHome, une maison pour abeilles sauvages, les pauses café s’allongent… N’importe quel prétexte est bon pour observer ces petites bêtes. Car dès qu’un rayon de soleil se pointe, on peut en être sûr : elles sortent de leur cachette.

BeeHome, c’est une boîte (en contreplaqué de pin certifié PEFC) constituée de 70 à 90 tubes de roseau et d’un toit en plastique biosourcé, le tout est fabriqué en Europe. Elle est vendue par une start-up suisse, Pollinature. Celle-ci, à l’origine, a développé la pollinisation d’abeilles maçonnes pour un usage professionnel dans les cultures de baies et de fruits. 60 % de l’activité du groupe reposent sur la vente de BeeHome aux particuliers.

Une BeeHome sur une terrasse en pleine ville ? Possible !

La nôtre est accrochée à la rambarde de notre terrasse, à Bagnolet (Ile-de-France) près du périphérique parisien. Allaient-elles s’y plaire ? En tout cas, elles ont déjà fermé soigneusement un des nids (un roseau) en construisant un mur d’argile. D’où leur nom : les abeilles maçonnes ! (Osmia cornuta).

Il faut dire que Pollinature livre les maisons avec une population de départ, soit un tube rempli de larves prêtes à éclore chez vous. Mais nous n’avons pas chômé : il faut à tout prix leur garantir de quoi manger ! Ces abeilles solitaires, qui ne piquent pas et ne font pas de miel, butinent sur un rayon de 100 mètres. Nous avons donc investi dans des jardinières et des semis des plantes nectarifères.

« Mieux vaut accueillir les insectes qui sont déjà là »

Préserver la biodiversité, c’est chouette. Surtout quand on sait que la population d’insectes et notamment d’abeilles est en chute libre.  Une autre solution, moins chère, mais sans larves, consiste à investir dans un abri pour abeilles sauvages vendu par la Ligue pour la protection des oiseaux (LPO), une super asso. Il s’agit alors d’accueillir les insectes qui sont déjà là. Et vient qui vient !

« Si personne ne vient, c’est peut-être qu’il n’y a pas assez de fleurs », nous expliquait Colin Fontaine, écologue au Muséum national d’histoire naturelle, dans un article sur la cohabitation entre abeilles domestiques et sauvages. Il faut alors se retrousser les manches… et fleurir encore plus son balcon ou son jardin !

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BeeHome livrée avec une population de départ d’abeilles maçonnes : 75 euros.

Abri pour abeilles sauvages (LPO) : 9,20 euros.

A commander au printemps !

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