La farine de lupin, parfaite pour les sportifs

Chez Mon Quotidien Autrement, nous aimons faire des heureux. Cette fois-ci, celles et ceux qui veulent se muscler sans prendre de poids, et les adeptes du sans gluten, nous remercieront.

On voulait vous faire l’éloge du lupin, lupinus de son nom savant. Une légumineuse. « Les graines de lupin sont avant tout une excellente source de protéines végétales, avec en moyenne 40 g de protéines végétales pour 100 g. Qui plus est, ces protéines sont faciles à digérer et à assimiler», peut-on lire dans Les aliments bénéfiques – 50 trésors de la nature pour notre santé (éd. Mango).

Cette petite graine jaune, qu’on appelle aussi tramousse, est particulièrement consommée dans les pays méditerranéens. Vous l’avez peut-être déjà mangée à l’apéro ? On les sert généralement déjà préparées (cuites et/ou saumurées). On peut aussi les mixer et les mélanger à d’autres ingrédients dans une galette de céréales, histoire de manger un burger sans consommer de viande. C’est une légumineuse qui pousse en France, vous pouvez par exemple acheter la farine produite par la marque Markal, en bio.

Un léger goût de noisette

Une variante simple est en effet d’opter pour la farine de lupin. Elle a un léger goût de noisettes et donne à vos préparations (cakes salés, cookies…) une couleur chaude et jaune. Elle a même des capacités liantes, qui peuvent remplacer les œufs.

Quid de la plante en elle-même ? N’étant pas d’humeur naturaliste, ni d’humeur poétique, on vous a dégoté la description d’une journaliste au Magazine littéraire, tout simplement. « Les fleurettes des épis ressemblent à celles des petits pois, minuscules coquillages entrouverts, petites nacres bombées, goulues, dont on ne sait pas très bien si elles hésitent encore à s’ouvrir ou si elles viennent juste de se refermer…» écrit Anne-Marie Koening dans Carnets d’un jardin (éd. Grasset, 1994).

Une plante à aimer

Elle poursuit : « Les lupins mettent toute leur délicatesse dans les coloris. Est-ce leur forme rigide qui les fait soupçonner d’avoir le goût bourgeois, strict et sans imagination ? Fort beaux de loin, quand ils se soutiennent l’un l’autre dans leur dégradé de bleu, d’écarlate, de feu, de blanc crémeux, ils ont, à les regarder de près, quelque chose de triste et d’immobile, une existence vidée d’amour ». À bon entendeur !